Flash MENSUEL
Société Générale Gestion
Édition juillet 2025
L'essentiel
Concernant le Proche-Orient, les tensions ont été vives. Afin de stopper le programme nucléaire iranien, Israël, puis les Etats-Unis, ont mené des frappes sur les sites nucléaires situés en Iran. Le Pentagone fait état de dégâts permettant de reporter d’au moins 1 à 2 ans la possibilité pour l’Iran d’obtenir la bombe. Les marchés n’ont jamais vraiment redouté la fermeture du détroit d’Ormuz, l’Iran n’ayant ni la possibilité ni le soutien des pays arabes voisins pour mener une telle opération. Le prix du baril est brièvement monté à 75$, avant de retomber rapidement sous les 70$.
Un mot sur le sommet de l’Otan qui s’est déroulé fin juin : les pays alliés de l’Atlantique Nord ont officiellement décidé de porter leurs dépenses de défense à 5% du PIB d’ici 2035. Ceci était une exigence forte de D. Trump vis-à-vis de l’Europe qu’il accusait jusqu’à présent de profiter du parapluie américain sans réaliser les investissements nécessaires. Cette augmentation des budgets de défense contribuera à stimuler l’activité en Europe.
Enfin, pour clore ce chapitre géopolitique, les tensions autour des tarifs douaniers n’ont pas connu de développement majeur. Alors que nous approchons de la date butoir du 9 juillet à laquelle sont censées entrer en vigueur les surtaxes douanières américaines, une prolongation du délai de négociation pourrait être accordée. Si l’anticipation de ce probable nouveau report constitue une forme de soulagement à court terme pour les marchés, il n’en reste pas moins que le niveau des taxes sera, à terme, plus élevé qu’il ne l’est aujourd’hui, chose que les marchés semblent sous-estimer.